Extrait du numéro 178 – Année 2005
Par Daniel LAIGNE
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Au début de l’olympiade précédente, une réflexion s’est engagée autour des risques inhérents à la pratique précoce du triple saut. Cette discipline fut retirée du programme des benjamins en 2000.
L’année 2005 verra le retour du triple saut en compétition chez les benjamins, aucune étude scientifique n’ayant démontré que cette pratique était plus traumatisante que d’autre du registre athlétique.
Il convient néanmoins de donner aux enseignants-éducateurs des éléments leur permettant de proposer aux jeunes une entrée dans l’activité mettant en avant la logique interne du triple saut tout en assurant la protection de l’intégrité de l’athlète en herbe.
Cette communication présentera des situations permettant d’aborder cette activité
en évitant les écueils traditionnellement répertoriés par ses détracteurs.
Le triple saut a de tout temps été une spécialité chargée émotionnellement : activité esthétique, elle attire l’oeil du spectateur ; activité permettant de développer la coordination, elle a eu les faveurs des enseignants ; activité physique aux exigences répertoriées, elle interpelle les entraîneurs ; mais activité à risque pour le non initié, elle traîne une réputation d’épreuve susceptible de nuire à l’intégrité physique du pratiquant. Pourtant la longévité des triple sauteurs (l’une des plus importantes du registre athlétique) devrait moduler cet a priori négatif non-fondé…
Extrait du numéro 178 – Année 2005
Par Daniel LAIGNE
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