Extrait du numéro 204 – Année 2011
Par Philippe DUPONT
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Si une certaine génération a en mémoire notre regrettée Colette Besson et la préparation de son titre Olympique des Jeux de Mexico à Font-Romeu, l’engouement pour l’entraînement en altitude a véritablement commenc à la fin des années 70.
Bon nombre d’internationaux du demi-fond français s’est aventuré dans ce type de préparation sous les conseils d’entraîneurs reconnus comme Raymond Thomas, Hervé Stéphan, Roger Grange, Jacques Darras…
Pour certains le recours à l’altitude était occasionnel, pour d’autres, progressivement une véritable stratégie de préparation semi-annuelle puis annuelle allait se mettre en place.
Personnellement, lors de ces 30 dernières années, j’ai vécu les évolutions de cette préparation d’abord en tant qu’athlète puis en tant qu’entraîneur et cadre technique de la Fédération.
Les grands principes de l’entraînement en altitude n’ont pas changé fondamentalement (je ne m’y attarderai pas : ce n’est pas là le thème de mon propos) Ce qui a changé essentiellement, c’est la multiplication des stages.
Ainsi, pour préparer les JO de Los Angeles en 1984, Joseph Mahmoud (Vice Champion Olympique du 3000m steeple) avait passé près de 65 jours en altitude répartis sur 3 séjours (de mars à août).
Pour la préparation des JO de Londres 2012, Mahiédine Mékhissi et Mehdi Baala entre autres ont programmé respectivement de 120 à 130 jours en altitude répartis sur 4 à 5 séjours (de novembre à juillet).
Les raisons conduisant à cet accroissement de l’utilisation de l’altitude sont multiples : (…)
Extrait du numéro 204 – Année 2011
Par Philippe DUPONT
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