Le javelot français est-il condamné à la médiocrité ?

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Dans les deux précédents numéro, Didier Poppé a peint, avec le talent d’un artiste, l’histoire, les bases et options techniques du lancer de javelot. Il termine ci-après son triptyque par un bilan lucide de la spécialité.
Les propositions qu’il formule pour la faire progresser ne manqueront pas d’en interpeller tous les amoureux.

Le moins que l’on puisse dire est que l’histoire du javelot Français est pour le moins ‘’erratique’’ semblable à celle de l’un de ces javelots planeurs qu’il était si difficile se placer sur une trajectoire idéale et si sensibles aux tourbillons de vent favorable ou défavorable.
D’une façon générale, le profil est bas, voire parfois très bas, avec cependant quelques points hauts et quelques périodes fastes qui apparaissent presque comme des accidents de parcours. En fait, quelques rares lanceurs seulement ont atteint le niveau international et comme une hirondelle (fut elle en l’occasion un oiseau des îles) qui ne fait pas le printemps, cela n’a jamais débouché sur une véritable école du javelot Français (Il n’y a eu au mieux que quelques groupuscules formés autour de quelques entraîneurs passionnés, malheureusement parfois enfermés dans des rivalités stériles) et encore moins sur une TRADITION de lancer de javelot français, hormis celle des échecs et des rendez-vous manqués dans les grandes compétitions !

Extrait du numéro 190 – Année 2008

Par Didier POPPE

 

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