Le coaching du plaisir et de la joie

Nous souffrons en réalité tous en Europe d’un certain « amateurisme ».
Un mot longtemps associé, lié, à la pratique de l’athlétisme. En découle une difficulté incroyable à transcender ce sport extraordinaire.
Un sport qui est à mes yeux shakespearien en ce qu’il ressemble très fort à l’amour de Roméo et Juliette. Par son côté de recherche de l’absolu.
Osons le reconnaître : nous sommes des frustrés. Et je bats ma coulpe. Moi, l’entraîneur, je parviendrai encore à trouver des défauts techniques lorsqu’Usan BOLT battra une énième fois le record du monde…
Une dimension n’est pas bien prise en compte. Qui mesure que nous sommes des enfants de ZEUS ? Et qui se rend compte de la force du premier sport olympique ?
Juste inimaginable. Par son histoire, bien entendu, par sa représentation, ses codes, ses émotions.
Et aussi par le fait que tout être au monde a un jour couru, lancé et sauté. Nobles et modestes accomplissements…