Extrait du numéro 204 – Année 2011
Par José MARAJO
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Apparues vers 1967 pour la préparation de la xixème olympiade à Mexico City (2240m d’altitude), les préoccupations à propos des efforts en altitude ont suscité plus ou moins d’intérêt au cours des 25 dernières années.
En France, abandonné dans les années 1970 (préparation des Jeux Olympiques de Munich à Vittel et de Montréal à Blois), ce mode de préparation est réapparu dans les années 1977 à 1985, sous l’impulsion de Raymond Dubois (entraîneur national du demi-fond) et de Hervé Stephan (médecin des équipes de France).
Largement utilisé par les athlètes de l’époque, Ph. Dien, P. Debacker, Ph. Dupont, A Gonzales, J. Mahmoud, J. Marajo, R. Milhau, P. Thiebaut, ce type de préparation a fait revivre le centre, construit pour la préparation des JO de Mexico à 1850 m d’altitude dans les Pyrénées Orientales, à Font-Romeu.
Plus ou moins abandonné à partir de 1986, (plus de stage nationaux programmés en altitude), certains athlètes ont continué à utiliser l’altitude (P. Thiebault) emmenant avec eux quelques partenaires d’entraînement qui se sont initiés sur le tas.
On notera dans cette période, pour la France, une évolution inverse de la tendance des autres pays sur la fréquentation de Font-Romeu, puisque les séjours « français » y ont été moins nombreux. (« L’entraînement en altitude » – J. Marajo et C. Rega – Coll entraînement INSEP).
Les victoires des athlètes Kényens aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988, leur domination sans partage en cross-country et dans beaucoup de courses sur route, l’apparition de nombreux athlètes du Maroc surtout au meilleur niveau, utilisant tous la préparation en altitude, ont remis au goût du jour ce mode de préparation en France, depuis quelques années…
Extrait du numéro 204 – Année 2011
Par José MARAJO
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