Extrait du numéro 177 – Année 2005
Par F.ACHARD DE LELUARDIERE
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Nous utilisons pour cela différents outils de mesure dont deux systèmes d’analyse du mouvement en trois dimensions représentant un total de onze caméras synchronisées. La station du lancer de poids permet de donner aux entraîneurs au bout de 8 minutes la vitesse, l’angle et la hauteur d’éjection. L’entraîneur peut ensuite simuler par lecture directe d’autres jets en regardant les conséquences sur la portée du changement de l’un ou l’autre des paramètres.
Pour un exemple donné, une augmentation de vitesse de 0,5 m/s améliore la portée de 1,3 m, alors que celle de l’angle de 10° ou de la hauteur d’éjection de 40 cm, engendre un gain de portée inférieur à 80 cm, toute chose égale par ailleurs. La station permet aussi de visualiser l’angle de lancer optimal (Linthorne, 2001) qui permet à l’athlète de réaliser la plus grande vitesse d’éjection, paramètre prépondérant à la réalisation d’un record.
Enfin, l’examen des conditions de création de la vitesse de lancer (lancer en translation) est possible et a fait apparaître que, comparativement aux phases de glissé et d’extension finale du bras, la phase de double appui est de loin la plus accélératrice du boulet, autrement dit celle pendant laquelle la force exercée par le lanceur sur l’engin est maximale…
Extrait du numéro 177 – Année 2005
Par F.ACHARD DE LELUARDIERE
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