Comment s’entraîner en altitude

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À l’occasion de la préparation des Jeux Olympiques de Mexico de 1968, le monde sportif a découvert les effets dus à l’altitude :
• Les effets « néfastes » sur les performances dans les épreuves de durée (supérieures à deux minutes),
• E t les effets bénéfiques dans les épreuves de vitesse, les sauts et les lancers mis en évidence lors des compétitions préolympiques organisées à Mexico en 1966 et 1967.

La majorité des techniciens sportifs a considéré qu’une préparation sans les conditions d’altitude (Mexico se situe entre 2400 et 2600m d’altitude), permettrait
de limiter les effets « pervers » liés à cette exposition à un « déficit d’oxygène » due à la baisse de la pression atmosphérique.
En 1966, la France, à l’instigation du colonel Crespin alors directeur des Sports, a décidé dans le cadre de la préparation de ces Jeux Olympiques, de créer un centre
de préparation préolympique à Font-Romeu, à 1800m d’altitude, où les sportifs français viendraient se préparer pour affronter le risque de baisse du rendement
musculaire dans les conditions d’altitude.
Je fus, à cette époque, nommé médecin chef de ce centre et chargé de surveiller et de conseiller les sportifs français et étrangers venant préparer ces Jeux Olympiques.
Les bons résultats sportifs obtenus à Mexico, pour la France ont incité des autorités sportives de nombreuses disciplines à revenir s’entraîner à Font-Romeu pour préparer d’autres événements, en altitude… ou en plaine, l’expérience ayant conclu que le travail en altitude permettait une amélioration des performances au retour en plaine… dans de nombreux cas…

Extrait du numéro 204 – Année 2011

Par Hervé STEPHAN

 

 

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